Société canadienne du cancer

Michel est membre du Conseil d’administration et président du Comité d’audit et de gestions des risques de la Société canadienne du cancer – Division du Québec depuis 2014.

1- Michel, pouvez-vous nous parler de votre engagement auprès de la Société canadienne du cancer?

La Société canadienne du cancer (SCC)  est l’organisme national qui a le plus d’impact dans la lutte au cancer au pays.  C’est grâce à la confiance du public et des donateurs qu’elle a pu acquérir cette position. On peut affirmer que pour ce type d’organisation, la réputation est sans aucun doute l’actif  le plus important.  Le rôle du comité d’audit et de gestion de risques dont j’ai eu le plaisir d’être le président est crucial en ce sens. Le Conseil d’administration compte sur la rigueur de nos analyses, rapports et recommandations afin de prendre des décisions éclairées. Le président et les membres du comité sont en quelque sorte les gardiens de la bonne réputation quant à la saine gestion des finances de l’organisme. Mon rôle est aussi de recruter les membres du comité et de faire en sorte que l’organisation puisse accéder à une variété de compétences et d’expérience.  Le comité est impliqué tant pour la préparation et les suivis budgétaires, pour la supervision de l’audit ou encore la supervision du plan d’atténuation des risques.

2- Qu’est-ce qui vous a incité à vous engager auprès de la collectivité?

Depuis le début de ma carrière, je m’implique dans des organismes à but non lucratif. Je considère être une personne privilégiée par la vie et il m’apparaît juste normal de pouvoir donner un peu de mon temps à la société.  Mon épouse est chercheure au CRCHUM et c’est grâce à elle que j’ai appris toute l’importance de la recherche médicale pour trouver des solutions à court et à long terme pour les patients. Comme beaucoup d’entre nous, je connais des gens qui ont été atteint de cette terrible maladie qui est le cancer. Quand on m’a présenté cette opportunité de devenir président du Comité d’audit et de gestion des risques, il y avait seulement une réponse possible OUI.

3- Selon vous, à quel point les dons de temps, d’énergie et d’argent sont-ils importants pour la Société canadienne du cancer? Comment les fonds recueillis sont-ils répartis?

Un des plus grands défis des organismes sans but lucratifs est le recrutement de bénévoles. Bien entendu, l’argent est extrêmement important mais sans l’apport des bénévoles plusieurs organismes ne pourraient pas atteindre leurs objectifs. Pour la SCC, Les fonds recueillis servent à financer la recherche mais aussi à soutenir les différents programmes d’aide et de prévention.  Une plus modeste proportion est consacrée à la défense de l’intérêt public en vue de réclamer des lois et des investissements gouvernementaux afin d’améliorer la santé des populations.

4- Quelle est la plus grande leçon tirée de votre engagement auprès de cet organisme en particulier?

Je suis toujours impressionné par ces gens qui malgré les situations difficiles trouvent le moyen de rebondir. La plus grande leçon pour moi est sans aucun doute la capacité de résilience de l’être humain. J’ai côtoyé plusieurs personnes atteints de cancer durant mon engagement avec la SCC et tous avait cette même force.

5- Des événements sont-ils prévus prochainement?

Le prochain grand événement de collecte de fonds, La course à la vie CIBC, se tiendra le 30 septembre prochain et réunira plus de 100 000 personnes dans différentes localités au pays.  L’objectif est d’amasser 17 millions afin de soutenir la lutte au cancer du sein. Dans les autres activités de la SCC durant l’année, il y a les Relais pour la vie qui est un évènement pancanadien à l’occasion duquel les communautés se réunissent pour lutter contre le cancer et le Bal de la Jonquille au printemps pour ne nommer que ceux-là.