Parlons culture : Nouvelles idées, nouvelles perspectives (Jack Bradshaw)

Habituellement, nous discutons chaque mois avec un associé de Richter pour découvrir comment les dirigeants trouvent l’équilibre et la concentration nécessaires pour occuper un emploi exigeant, et quelles sont les compétences non techniques qui contribuent à leur succès.

Toutefois… nous changeons la formule pour l’été. Au cours des prochains mois, nous nous entretiendrons avec nos stagiaires d’été, afin d’en apprendre davantage sur leur expérience chez Richter et leur vie professionnelle en tout début de carrière.

Ce mois-ci, nous rencontrons Jack Bradshaw, un stagiaire de retour au sein de notre groupe de pratique de la Restructuration.

Vous êtes chez Richter depuis presque trois mois, parlez-nous de votre expérience. Sur quoi avez-vous travaillé jusqu’à maintenant cette année?

Jack Bradshaw (JB) : Les trois derniers mois ont été fantastiques. J’ai vraiment eu l’impression que les membres de l’équipe Richter tentaient de m’inclure dans le travail auprès du client et m’aidaient à tirer pleinement parti de mon expérience au cabinet. J’ai eu l’occasion d’appuyer l’équipe de la Restructuration dans le cadre de diverses activités, dont le développement des affaires, l’élaboration d’un document d’information, la préparation d’états financiers liés à un processus de vente et les dernières étapes d’une mise sous séquestre. J’ai bénéficié d’une grande autonomie au sein de l’équipe, ce qui m’a permis d’apprendre et de mettre en pratique mes compétences professionnelles.

Vous étiez stagiaire parmi nous l’été dernier. Comment comparez-vous votre expérience cette année? Quels aspects de Richter ou de votre expérience précédente ont fait en sorte que vous vouliez revenir encore cet été?

JB : Pour moi, le stage de l’an dernier a été davantage une expérience d’apprentissage. Il s’agissait de mon premier « emploi de bureau » et j’ai passé le premier mois à m’acclimater à l’environnement, à participer au travail de recherche et à comprendre les tenants et les aboutissants de la restructuration. Toutefois, le stage n’a pas été uniquement préparatoire. J’ai acquis une expérience inestimable, lorsque j’ai pu travailler sur place chez différents clients au cours de la deuxième partie de l’été.

La confiance qui régnait dans l’équipe est l’aspect que j’ai le plus apprécié de mon stage de l’été dernier. Même si je n’avais pas d’expérience, mes collègues ont fait en sorte de toujours me confier des tâches stimulantes, ce qui m’a donné l’impression d’être un atout pour l’équipe. J’ai pu collaborer avec tous les membres du groupe de la Restructuration. De plus, je crois que travailler au sein d’une plus petite équipe m’a permis de faire mes preuves et d’établir des liens plus solides que si j’avais fait un stage dans un grand cabinet.

C’est ce sentiment d’appartenance et de confiance qui m’a ramené chez Richter pour mon deuxième stage. Il était évident que les membres de l’équipe ressentaient la même à mon égard puisqu’ils sont venus me chercher alors que j’assistais à une réunion d’orientation au cours de ma première semaine de service afin que je leur donne un coup de main pour un dossier client. Une fois de plus, j’ai eu la chance de travailler sur un grand nombre de dossiers avec différents membres de l’équipe, tout en prêtant main-forte au bureau de Montréal pour l’un de leurs clients.

Qu’est-ce que vous préférez au cabinet jusqu’à maintenant?

JB : Ce que j’aime particulièrement de mon travail chez Richter, c’est l’équipe sensationnelle. Tout le monde est disponible, serviable et accueillant. Le cabinet au grand complet a mis tout en œuvre pour s’assurer que les stagiaires s’intégraient bien. J’ai toujours l’impression que je peux poser une question à mes collègues et j’ai beaucoup appris de leur expertise.

La nature exceptionnelle de l’équipe est en partie attribuable au fait que les membres entretiennent un bon équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle. Tout le monde au sein de l’équipe a des passions ou des loisirs intéressants, ce qui en fait un groupe unique et diversifié. Il est agréable de travailler avec des personnes qui sont non seulement talentueuses au travail, mais qui peuvent également raconter des anecdotes à propos de leurs loisirs et de leurs expériences hors du bureau.

Que souhaitez-vous retirer du reste de votre été? (Quelles compétences fonctionnelles ou techniques voudriez-vous développer?)

JB : J’espère approfondir ma compréhension des lois en matière de restructuration, des processus relatifs à la mise sous séquestre et m’exercer à analyser de l’information financière. Bien que j’aie appris beaucoup de choses lors de mes deux stages au cabinet, je dois continuer à perfectionner mes compétences et j’attends avec impatience le moment où je pourrais le faire tout en étant exposé à un plus grand nombre de clients.

Pour ce qui est des compétences non techniques, j’aimerais arriver à communiquer de manière plus concise. Dans le cadre de mon travail, je dois parler avec toute une gamme de personnes afin de résoudre divers problèmes, et la capacité de résumer sa pensée et de clarifier un point est essentiel pour arriver à une solution. Les aptitudes pour les communications sont utiles dans tous les environnements, et j’espère améliorer les miennes d’ici la fin de l’été.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune étudiant à la recherche d’un stage dans un cabinet comme Richter?

JB : Je pense que l’un des problèmes auxquels font face beaucoup d’étudiants, et auxquels j’ai moi-même été confronté dans le passé, est la peur de prendre un risque. Présenter sa candidature en vue d’obtenir un poste dans un cabinet professionnel peut être intimidant. Les étudiants sont susceptibles de s’en faire avec les détails de leur curriculum vitæ, leur comportement lors d’une entrevue ou la façon d’aborder un professionnel dans le cadre d’un événement de réseautage. Le désir de réussir est enraciné chez bon nombre d’étudiants, mais celui-ci entraîne également la crainte d’échouer. Plusieurs personnes sont passées à côté de belles occasions parce qu’elles n’ont même pas présenté leur candidature par crainte d’être rejetées. Toutefois, en agissant ainsi, non seulement vous écartez la chance d’obtenir un emploi, mais vous perdez aussi une occasion d’apprendre. Chaque échec, chaque rejet constituent un bon moment pour se remettre en question. Il se peut que lors d’un événement de réseautage vous ayez eu de la difficulté à converser ou ayez trop parlé et, par conséquent, ennuyé le professionnel avec qui vous discutiez. Or, de telles expériences vous permettent de vous améliorer et d’augmenter vos chances de réussir par la suite.

Lorsque j’ai fait ma demande de stage chez Richter l’an dernier, je ne savais pas que je l’obtiendrais. Je n’avais aucune idée si j’étais le candidat le plus qualifié, le plus intelligent ou le plus expérimenté, mais cela n’avait aucune importance. J’ai fait l’entrevue avec la conviction que je pourrais faire une différence à ce cabinet, ce qui m’a valu une offre. Alors, soumettez votre candidature, participez aux événements de réseautage et envoyez ce courriel de prospection. N’attendez pas que les occasions se présentent à vous, créez-les.

À propos de Richter Fondé à Montréal en 1926, Richter est un cabinet comptable autorisé qui offre des services de certification, de fiscalité et de gestion de patrimoine, ainsi que des services-conseils financiers dans les domaines de la restructuration organisationnelle et de l’insolvabilité, de l’évaluation et du financement d’entreprises, du soutien en matière de litiges financiers et de la juricomptabilité. Notre engagement envers l’excellence, notre compréhension approfondie des enjeux financiers et nos méthodes pratiques de résolution de problèmes nous ont permis de devenir l’un des plus importants cabinets indépendants d’expertise comptable, de services-conseils organisationnels et de consultation au pays. Richter a des bureaux à Toronto et à Montréal. Vous pouvez nous suivre sur LinkedIn, Facebook ou Twitter.