Parlons culture : Au-delà des chiffres : Trouver l’équilibre

Chaque mois, nous discutons avec un associé de Richter pour découvrir comment les dirigeants trouvent l’équilibre et la concentration nécessaires pour occuper un emploi exigeant, et quelles sont les compétences non techniques qui contribuent à leur succès.

Ce mois-ci marque le début d’une nouvelle année, cela rime-t-il également avec une « nouvelle version de vous-même »? Il est courant en cette période de l’année de faire une promesse avec les meilleures intentions du monde ou de se fixer un nouvel objectif d’amélioration. Une des résolutions les plus courantes vise à mener une vie plus équilibrée : qu’il s’agisse d’accorder moins de place aux courriels et d’être plus présent en temps réel, de se concentrer davantage sur les projets plus importants plutôt que sur les menues tâches ou de travailler moins d’heures au total, l’équilibre peut être difficile à atteindre, particulièrement pour plusieurs personnes au bureau sur la rue Bay. Alors pour obtenir quelques conseils sur la manière de conjuguer un horaire de travail exigeant et une vie bien remplie à l’extérieur du bureau, nous nous sommes tournés vers Jordan Gould, associé au cabinet.

Dans notre secteur d’activité, nous avons l’habitude de rester assis de longues heures devant nos ordinateurs et maintenant qu’il fait froid dehors, nous sommes encore plus enclins à rester à l’intérieur, comment réussissez-vous à rester motivé et actif?

Jordan Gould (JG) : J’aime pratiquer différents sports et j’ai tendance à être plutôt compétitif. Alors rester en bonne condition physique me permet de faire les sports que j’aime et de rivaliser avec mes pairs à un niveau élevé acceptable (à tout le moins, selon moi!).  De plus, être le père de quatre garçons m’encourage à être en forme si je veux être capable de garder la cadence!  J’ai également réalisé que rester actif physiquement a un effet considérable sur ma capacité de gérer un important volume de travail et le stress qui y est associé.  Qui plus est, j’ai constaté que bien manger, bien dormir et avoir un mode de vie actif améliorent tout bonnement ma qualité de vie.

Que suggérez-vous pour rester en santé ou en forme même durant les journées (ou les semaines!) les plus occupées?

JG : J’ai deux habitudes qui fonctionnent pour moi, soit planifier mes entraînements dans mon calendrier Outlook et m’entraîner à la première heure le matin.  M’entraîner un minimum de trois fois semaine n’est pas trop prenant (1,5 heure, trois fois semaine) et inscrire mes entraînements dans mon calendrier et en faire une activité non négociable m’aide à garder le cap.  M’entraîner le matin signifie que j’accomplis ma première réalisation de la journée tôt le matin et il y a peu de chance que des événements de la journée nuisent à cet accomplissement, étant donné c’est la première chose que je fais.

Quel conseil donneriez-vous à ceux qui commencent leur carrière pour maintenir l’équilibre entre le travail et la vie personnelle alors qu’ils essaient de réussir au travail et qu’ils ont l’impression de ne pas avoir le temps de s’engager dans des activités à l’extérieur du travail?

JG : Nous avons l’embarras du choix quant à la façon dont nous employons notre temps, à la fois pour ce qui est des activités que nous faisons et du moment où nous les faisons.  Être conscient de ce fait est la première étape pour comprendre si vous consacrez réellement votre temps a) comme vous le pensez et b) de la manière dont vous le souhaitez.

Lorsque nous conseillons nos clients concernant l’établissement d’un budget personnel, nous leur demandons souvent de garder un journal consignant leurs dépenses pendant une semaine pour qu’ils puissent constater concrètement, sur papier, où va leur argent.  Vous pouvez faire la même chose avec votre temps.  Le nombre d’heures que vous consacrez aux médias sociaux, à des courriels sans importance et à d’autres activités relativement sans intérêt par rapport aux heures que vous accordez à des tâches importantes, à votre famille ou à vos amis pourrait vous étonner. De plus, cela vous donne l’occasion de réévaluer vos priorités et de changer la manière dont vous planifiez votre journée.  Une fois que vous êtes conscient de la façon dont vous employez votre temps, vous êtes en mesure de consacrer le temps nécessaire aux choses qui importent le plus à vos yeux, à la fois sur le plan professionnel et personnel.

« Rester actif physiquement a un effet considérable sur ma capacité de gérer un important volume de travail et le stress qui y est associé. »

Si les membres de votre équipe semblent occupés ou surchargés, outre ajuster leur charge de travail, leur faites-vous des suggestions sur la manière de maintenir l’équilibre? Dans l’affirmative, quelles sont-elles?

JG : Oui, je fais des suggestions, si je crois que la personne est prête à les entendre.  Premièrement, je pense que c’est une question de priorités.  Savoir ce qui compte et s’occuper tout d’abord des tâches qui importent le plus (plutôt que des tâches les plus faciles) aident vraiment à gérer cette charge de travail qui semble insurmontable. Parfois, les personnes ne sont pas en position de prendre cette décision. C’est à ce moment qu’elles doivent demander conseil à leur directeur ou à un associé. Deuxièmement : demandez de l’aide.  Chez Richter, nous avons des équipes formidables dont les membres sont toujours prêts à s’aider mutuellement.  Déléguer les tâches plus simples à des membres moins expérimentés de l’équipe peut aider à réduire le nombre de tâches accumulées qui nécessitent beaucoup temps, mais qui ne sont pas nécessairement de votre ressort ou expertise en particulier.  De même, si une tâche se révèle difficile, il y a du personnel plus expérimenté qui peut vous conseiller et vous aider selon leur expérience.

Quel est le meilleur conseil d’affaires que l’on vous ait donné?

JG : Voilà une question vraiment difficile.  J’ai eu plusieurs excellents mentors au cours de ma carrière, et chacun d’entre eux a contribué d’une façon ou d’une autre à former le professionnel que je suis aujourd’hui. Je pense que le meilleur conseil que j’ai jamais reçu m’a été donné par un associé dans un cabinet pour lequel je travaillais et c’est le suivant : « Faites ce que vous dites au moment où vous dites que vous le ferez ».  Suivre ce conseil m’a aidé à me concentrer sur l’importance du service à la clientèle. D’ailleurs, il s’agit de l’un des principaux reproches qui est souvent formulé par les nouveaux clients à l’égard de leurs anciens comptables.  De plus, ce conseil m’a été utile pour établir de nombreuses relations solides et durables avec des clients formidables.

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