Parlons culture : Au-delà des chiffres : Les choses à faire ou à éviter lors de la préparation d’un CV

Chaque mois, nous discutons avec un associé de Richter pour découvrir comment les dirigeants trouvent l’équilibre et la concentration nécessaires pour occuper un emploi exigeant, et quelles sont les compétences non techniques qui contribuent à leur succès.

Ce mois-ci, nous nous penchons sur les choses à faire et à ne pas faire lors de la préparation d’un CV. Voici revenu le temps de l’année où les nouveaux diplômés terminent leurs stages d’été et tentent de faire le saut dans le « monde réel » pour commencer à gravir les échelons. La première étape de ce processus consiste à rédiger un curriculum vitae (CV) efficace. Bien que Richter offre plusieurs postes disponibles, comment pouvez-vous faire en sorte que votre CV émerge du lot? L’associé Vimal Kotecha partage quelques astuces qui vous aideront à décrocher un premier emploi.

En tant qu’associé, que regardez-vous en premier dans un CV?

Vimal Kotecha (VK) : En premier lieu, je repère les fautes d’orthographe et j’examine la cohérence du texte ainsi que le soin apporté à la présentation, ce qui me donne une première impression générale positive ou négative. Vous seriez surpris du nombre de CV qui comportent des fautes d’orthographe ou des incohérences. Un CV sans fautes et facile à lire dénote que vous avez pris le temps de réfléchir au processus d’embauche, que vous vous appliquez dans ce que vous faites et que vous avez à cœur d’être professionnel. Rappelez-vous, en particulier si vous êtes un nouveau diplômé, que l’entreprise se fera une toute première idée de vous au moyen de votre CV; avant même que vous ayez mis les pieds dans ses bureaux, votre CV aura parlé pour vous. La première impression compte!

En outre, dans le cas d’un étudiant universitaire ou d’un nouveau diplômé qui n’a pas encore cumulé des années d’expérience, ou à tout le moins, d’expérience dans son domaine d’études, nous nous intéressons à ses activités. A-t-il travaillé dans d’autres domaines? A-t-il fait du bénévolat? A-t-il démontré qu’une expérience de travail différente lui a permis d’acquérir des compétences pertinentes pour le poste à combler? Si vous avez peu d’expérience dans votre nouveau domaine, faites ressortir ce que vos autres compétences et emplois peuvent apporter au poste convoité.

Est-il important d’énumérer des activités supplémentaires, du bénévolat, etc. dans un CV?

VK : Extrêmement, en particulier si vous commencez dans un domaine où vous n’avez peut-être pas encore d’expérience de travail pertinente. Énumérer des activités parascolaires ou du bénévolat démontre que vous avez des intérêts et des activités en dehors des cours et que vous êtes une personne bien équilibrée. Cela est important puisqu’à mesure que votre carrière progressera, vous aurez besoin, pour réussir, d’acquérir de nombreuses compétences fonctionnelles au-delà des compétences techniques. Qui que vous soyez, même si vous avez les meilleures connaissances techniques de votre domaine, ce sont vos relations et les liens que vous aurez tissés tout au long de votre carrière qui vous aideront à réussir. En sachant cela et en commençant tôt à acquérir de telles compétences, vous prendrez une longueur d’avance.

Nous présumons que vous avez la formation générale exigée puisque vous êtes diplômé de l’université, alors qu’est-ce qui vous distingue des 300 autres candidats qui postuleront pour ce poste?

Que faut-il absolument éviter dans un CV? Avez-vous vu de tels cas tout au long de votre carrière?

VK : Je n’ai rien vu qui soit un « non catégorique » au chapitre des CV, sauf pour ce qui est des fautes d’orthographe, mais un CV peut vous fournir une vitrine pour exprimer votre créativité, en respectant certaines limites. Votre CV doit convenir au type de poste. Si vous postulez en marketing où on recherche des candidats plus inventifs, il peut être avantageux de vous montrer sous ce jour. À l’opposé, si vous convoitez un emploi en actuariat où la fantaisie est moins de mise, il pourrait être préférable d’éviter de tels élans. Vous devez tenir compte de tous ces éléments lorsque vous préparez votre CV.

En tant qu’associé d’un cabinet de services professionnels, qu’examinez-vous en premier : la formation ou l’expérience?

VK : Si vous avez terminé vos études depuis plusieurs années, je m’intéresse d’abord à votre expérience. Par exemple : le candidat a-t-il occupé le même poste durant quelques années ou a-t-il changé d’emploi plusieurs fois? A-t-il été promu dans ses emplois précédents? Qu’a-t-il fait depuis cinq ans? Qu’il a appris, que ce soit à faire ou à ne pas faire, dans son domaine et pour occuper le poste convoité?

Par la suite, pour les personnes qui ont terminé leurs études universitaires ou de premier cycle, j’examine le développement professionnel lié au poste : il témoigne d’un désir d’apprendre et de se perfectionner.

En ce qui concerne les compétences techniques par rapport à la quantité appropriée de compétences fonctionnelles non techniques, lesquelles sont les plus importantes?

VK : Les deux sont d’importance égale. On présume que vous avez acquis les compétences techniques de base. Bien sûr, si le candidat possède environ cinq années d’expérience, nous nous demanderons s’il possède le niveau de compétences techniques normalement atteint après cinq années de carrière. Si vos compétences vous paraissent insuffisantes, envisagez de suivre des formations supplémentaires, comme des cours Excel ou de modélisation, qui peuvent être très utiles et montreront que vous cherchez à vous améliorer. Ils peuvent vous permettre de vous démarquer du lot parmi les autres candidats pour le même poste.

Quel est le meilleur conseil d’affaires que l’on vous ait donné?

VK : Lorsque j’ai commencé dans le métier, j’ai travaillé avec un professionnel plus expérimenté qui m’a donné un conseil que j’ai toujours suivi et que j’ai transmis à mon tour à mes collègues débutants : lorsque vous travaillez sur un dossier, il y a toujours un avocat expérimenté et un avocat débutant sur le même dossier, tissez des liens avec ce débutant. Un jour, vous serez un professionnel chevronné et, avec le temps, vous aurez établi une relation de confiance avec cette personne. C’est important en ce sens où les gens confient du travail aux personnes qu’ils apprécient et, surtout, en qui ils ont confiance.

 

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